Consommer local peut être un principe de vie pour certains, complètement superflu pour d’autres. Pourtant nos choix de consommations ont de grandes conséquences : sur notre alimentation, notre corps, nos finances et la vie économique qui nous entoure. On l’oublie souvent, chaque achat a un impact. Réfléchir avant d’acheter est une action citoyenne loin d’être insignifiante.
Consommer local implique une réduction des déchets. Lorsqu’on parle de réduction, on pense principalement à la taille de notre poubelle. Cependant il y a aussi les déchets dit « cachés », ceux engendrés par la production ou le transport d’un produit. Acheter local réduit les déchets nécessaire au transport des marchandises, moins de film plastique autour des palettes, voir pas de palette du tout ! Moins de camions, moins de co2, moins de gazole etc.
En France, nous avons de la chance, nous sommes capables de produire localement une grande partie de nos aliments. Cependant pour certains produits exotiques (thé, café, chocolat ou sucre) l’approvisionnement local est beaucoup plus compliqué. A l’épicerie, cela ne nous empêche pas de choisir avec soin des producteurs engagés dans la défense de l’environnement, la réduction des déchets, la préservation d’un savoir faire ou la juste rémunération des producteurs.
Nous aurions pu proposer des produits exclusivement français, cependant nous allons dans des villages isolés où il n’existe pas de commerce de proximité et nous avons choisi d’avoir une offre complète pour que chacun ait accès à des produits de qualité à un prix tout à fait raisonnable.
Néanmoins, pour le non-alimentaire, il est parfois difficile de trouver des produits réellement fabriqués en France. Même s’il existe une grande dynamique de relocalisation et beaucoup d’entreprises mettant le savoir faire français sur le devant de la scène, nous manquons cruellement de structure et de compétence dans certains domaines, notamment pour toutes les fabrications en inox. Tout vient obligatoirement d’Asie, plus particulièrement de Chine (même pour les entreprises françaises) car nous n’avons ni les ressources, ni le savoir faire, même au niveau européen. Attention donc à bien regarder ou demander où est fabriqué un produit, surtout si la marque est française, on peut parfois avoir des surprises.
Consommer local c’est aussi favoriser la création d’emplois et participer à l’économie circulaire . Acheter chez un commerçant ou un artisan permet de ramener de la vie dans le cœur des villages, d’investir dans sa ville ou sa région, conserver des savoir faire, développer l’attractivité bref c’est investir durablement pour améliorer son cadre de vie.
Pour aller plus loin :
Un très bon article sur les déchets cachés a été écrit par Zéro Déchet Lyon.
Ce qu’on appelle « farine » est le résultat de céréales ou de graines (blé, seigle, sarassin, riz, orge) broyés. Le grain de blé est constitué de trois parties : l’amande, le germe et l’enveloppe. L’amande, cœur du grain de blé, est moulue pour obtenir la farine blanche. L’enveloppe du blé est le son.
Les différentes variétés de farines sont caractérisées en France en fonction de leur taux de blutage. C’est à dire, au poids des cendres restantes lors de la calcination d’un échantillon de farine dans un four de laboratoire à 900°C. Le « taux de cendres » indique la teneur en minéraux de la farine. Plus le taux de cendres est faible plus la farine est pure et blanche, car les matières minérales sont surtout contenues dans le son.
En France les farines sont désignées par un « type »: la lettre T, qui correspond à un taux de cendre typique de la farine en question. Par exemple l’incinération de 100 g de farine de type 55 (« T55 ») produit environ 0,55 g de cendres minérales. Il existe 6 types de farines de blé:
de la T45 à la T65 nous avons des farines blanches
la T80 dites farine bise ou semi-complète
la T110 une farine complète
la T150 une farine intégrale
A l’épicerie, nous avons de la farine de blé T80 et T110 provenant des Bouches du Rhône, du Moulin St Joseph. Nous la recevons en paquet de 5 kilos, que nous vendons soit directement par 5 kilos ou alors en vrac.
C’est dans le son que l’on retrouve les fibres et les minéraux, mais aussi les résidus de pesticides et autres produits utilisés pour certaines cultures du blé. Il est donc conseillé, pour l’utilisation des farines d’un type supérieur au T55 (contenant du son), de choisir des farines issues de cultures de blé n’ayant pas été traitées avec des pesticides pour éviter la présence de résidus.
Les farines ayant un fort taux protéique (gluten), servent à faire du pain ou des pâtisseries. Cependant ces farines (celles entre T45 et T65) ont trop peu de minéraux et de fibres, elles ne sont pas intéressantes nutritionnellement parlant.
La farine est obtenue à partir de deux types de mouture : – À la meule pour la farine complète et l’intégrale. Ce procédé éclate le grain et rend fort malaisée l’obtention de farine blanche, avec un piètre rendement. Pour obtenir une bonne farine, on la travaille à nouveau, au ralenti, avec une petite meule. L’intégrale, qui contient la presque totalité du grain, fait l’objet d’un tamisage de sécurité (pour ôter les impuretés). La meule, sous ses formes les plus variées est employée depuis que les hommes consomment des céréales. – Au cylindre pour la farine blanche ou la bise. Le cylindre est beaucoup plus précis. Il fait l’objet de réglages tout au long du processus. On y « déroule » le grain. On fait de grosses feuilles de son plus facilement séparées par le tamis. On ne brutalise pas trop le grain : on le déchire sommairement, on extrait la farine et on envoie le reste, après calibrage, sur les autres machines. On pratique jusqu’à 8 passages : le grain est alors complètement nettoyé.
La farine est principalement composé d’amidon. Il s’agit d’un glucide complexe, il va en partie être métabolisé par les levures. Imprégné d’eau et chauffé à 70°C, l’amidon épaissit : on dit qu’il forme un empois. Le gluten est un mélange de protéines. Il a une grande importance dans la panification. Les molécules de gluten forment un réseau élastique et extensible qui va retenir les bulles de dioxyde de carbone, issues de la dégradation des sucres par les levures. C’est ce phénomène qui provoque la levée de la pâte. Les sucres sont peu nombreux, mais permettent la fermentation. Dans la graine de blé, les matières grasses se trouvent principalement dans le germe et dans les enveloppes. Ces éléments étant éventuellement supprimés à la mouture, il peut parfois en rester très peu dans la farine. Une quantité de matières grasses trop importante serait néfaste à la bonne conservation de la farine et nuirait au rôle du gluten. Les matières minérales servent à déterminer la qualité d’une farine ainsi que son type. Les principales sont le phosphore, le potassium et le magnésium.
Caliquo, notre fournisseur confectionne des brosses à dent rechargeables. On ne change que les poils, pas le manche. Cela permet de réduire les déchets en gardant le manche le plus longtemps possible.
Caliquo est une entreprise basée à Cherbourg. C’est la première a avoir créé une brosse à dent rechargeable en France. Le manche des brosses est fait en bio-plastique avec 70% d’huile de ricin. Les pigments utilisés pour les colorés sont naturels. Et concernant les brosses à dents « wax », l’impression est réalisée par tampographie en France. Pour les brosses en bois, Caliquo utilise du bois de hêtre, issu des forets françaises. Ils ont aussi une gamme de brosses à dents pour les enfants adaptés de 2 à 6 ans.
Les têtes de brosses à dents sont recyclables grâce à Terra Cycle. Elles sont récupérées à différents points de collecte, comme Le Gramme. Nous renvoyons les têtes usagées à Terra Cycle afin qu’ils assurent le recyclage complet de ces dernières. En effet, si vous mettez les têtes directement dans le bac à recyclage, c’est bien trop petit pour être pris en compte par le centre de tri. Pour contrer ce problème, Terra Cycle récupère les têtes en grande quantité et peut ainsi assurer le recyclage.
Ils ne recycle d’ailleurs pas que des têtes de brosses à dents, mais bien d’autres choses. Comme indiqué sur leur site web, ils recyclent « le non recyclable ». Le papier bulle, les bouchons d’oreille, masques de protection, les toner d’imprimantes, trombones et capsules de café. Terra Cycle à beaucoup de programmes de recyclage et de points de collecte.
À Montpellier, il existe beaucoup de campagnes de collecte en cours. Vous pouvez y participer en vous renseignant sur Terra Cycle.
Il s’agit d’une entreprise Américaine considérée comme le leader international en terme de collecte de déchet difficilement recyclable. Ils ont permis d’éviter à des milliard de déchets de finir incinérés ou enfoui en décharge.
On vous présente aujourd’hui, Bulle Verte, notre fournisseur en produits ménager. Installée à Malataverne en Drôme Provençale, l’entreprise fabrique des produits d’entretien écologiques depuis 1994.
Leurs produits ne contiennent pas de conservateur et sont composés en moyenne de 99% d’ingrédients d’origine naturelle. Bulle Verte fait une sélection rigoureuse des meilleurs ingrédients d’origine naturelle, végétale et minérale. Ils choisissent avec soin leurs fournisseurs locaux et assurent une traçabilité complète de la fabrication jusqu’à la commercialisation.
Depuis 30 ans, ils se sont engagés à contribuer au développement de l’économie locale et l’unique site de fabrication, de conditionnement et d’expédition se situe en Drôme Provençale.
La recherche au sein du laboratoire Recherche et Développement de Bulle Verte consiste à rendre les produits ménager et d’hygiène le plus naturel possible, en puisant dans les ressources renouvelables et végétales afin de proposer des produits écologiques pour une utilisation en toute sécurité dans la maison et pour les personnes.
Les produits Bulle Verte sont : sansconservateur, sans OGM, sans perturbateur endocrinien, non testés sur les animaux et sans produit ou sous produit animaux.
Pour l’instant nous avons une dizaine de références chez Bulle Verte : de la lessive, du liquide vaisselle, du nettoyant multi-usage, du nettoyant sols, du gel WC, du désinfectant sans rinçage mais aussi du savon noir, du bicarbonate de soude et du vinaigre blanc.
Nous recevons les produits par bidons de 20 kg, qui sont complètement recyclables. Si vous souhaitez acquérir un de ces bidons, nous pouvons vous les donner ! Contactez-nous !
Être une épicerie zéro déchet ne veut pas dire que nous n’avons pas de déchet. Pour être totalement transparentes avec vous, nous allons vous expliquer les déchets que génère notre activité et comment nous les traitons.
Tout d’abord commençons par expliquer comment arrive les marchandises. Selon nos fournisseurs il y a plusieurs type d’arrivage : soit par colis, soit par livraisons. Les livraisons sont assurées soit par nos fournisseurs eux-même, soit par des transporteurs extérieurs via des palettes.
La réception qui génère le plus de déchets est la palette car pour que les marchandises restent en place, le tout est emballé dans un énorme film plastique étirable… Ce n’est pas terrible mais malheureusement il n’existe pas d’autre alternative pour l’instant.
Les marchandises sont conditionnés en gros sacs allant de 1,5 kg à 25 kg selon les aliments. Nous choisissons en priorité les gros conditionnements lorsque nous le pouvons pour avoir le moins de déchet possible. Une partie des marchandises (même les sacs de 25kg) est emballée dans des sacs kraft très solides. Une autre partie est conditionnée dans des sachets plastiques.
Cette différence dépend de l’aliment en lui-même. Par exemple pour tout ce qui est fragile, comme les bonbons ou les canneberges, l’emballage est en plastique pour éviter l’altération du produit. De plus, beaucoup de nos marchandises ne sont pas sur-emballées. Nous recevons nos pâtes directement dans des sacs de 5 kg, sans qu’il y ait de carton autour.
Tout ce qui est en carton, sac kraft et papier part au lombricomposteur. Nous en avons deux pour absorber le flux de déchets. Pour le moment nos petits vers sont très contents de manger des peaux de melons et des immenses cartons ! En échange ils nous fournissent du très bon compost. D’ailleurs si vous le souhaitez nous pouvons vous donner du compost pour vos plantes !
Pour les sachets plastiques, nous essayons de leur donner « une deuxième » vie en les utilisant comme sac poubelle (pour l’épicerie ou pour chez nous).
Concernant les produits en eux-même. Nous allons avoir très peu de perte. Les dates de péremption sont très longues (de plusieurs moi à plusieurs années en général) et nous travaillons en flux tendu. C’est-à-dire que nous avons très peu de stock d’avance, sauf pour certains produits qui ont beaucoup de succès. La grande majorité de nos produits ont des DDM (dates de durabilité minimales ; qui remplace la DLUO : date limite d’utilisation optimale). Nous n’avons plus le droit de vendre ces produits lorsque la date est passé mais il ne sont pas impropres à la consommation. Donc nous pouvons les manger nous-mêmes ou les proposer à la dégustation. Dans tous les cas, cela ne finira pas à la poubelle.
Nous avons demandé, lors de l’installation de notre caisse, à ce que les tickets ne s’impriment pas automatiquement, mais seulement à la demande. Ce qui nous évite de jeter des tonnes de tickets que bien souvent personne ne veut.
Nous n’utilisons pas de produits à usage unique pour le ménage du camion et de la réserve. Nous avons des chiffons lavables que nous utilisons pour désinfecter les pelles et pinces à la fin de chaque journée ou plus généralement pour faire le ménage des surfaces.
Pour l’instant nous avons juste des gants à usage unique qui proviennent de fond de placard, et nous réfléchissons à une solution efficace pour avoir des gants lavables.
Nous gardons l’œil sur le contenu de notre poubelle et essayons d’identifier les sources éventuelles de déchets pour trouver des alternatives efficaces.
De plus, lors des travaux et l’aménagement du camion, nous avons essayer de privilégier les matériaux d’occasion et de récupération quand cela était possible. Nous avons récupéré du bois qui nous a servi à faire le meuble de la caisse. Et des palox de pommes qui nous servent d’étagères dans le camion et dans notre réserve. Les bonbonnières dans lesquelles nous présentons les biscuits, friandises et bonbons sont aussi de la récupération. Nos silos et nos bacs ont été achetés d’occasion à des magasins vrac de la région.
La récup est ancrée dans notre mode de vie depuis longtemps et nous mettons tout en œuvre pour limiter les déchets que nous produisons. Nous essayons tant bien que mal de donner une deuxième vie aux déchets que nous ne pouvons pas éviter, notamment les emballages plastiques.
On revient avec encore un article sur les labels et logos car après étude de nos produits ménagers, nous nous sommes rendu compte qu’il y a des spécificités pour les labels et leur signification n’est pas toujours très claire.
En plus des labels dont on a déjà parlé dans les précédents articles (alimentation, textiles, cosmétiques) dont : le label AB et Nature et Progrès qui certifient aussi des produits ménager, il existe aussi :
Air qualité contrôlé : c’est un label indépendant. Il contrôle la toxicité des produits d’entretien, notamment leur émission dans l’air.
Lors de la labellisation d’un produit, chaque composé organique volatil émis par le produit, est analysé et quantifié séparément. Chacun de ces composés obtient une note allant de A+ à C au regard des 119 réglementations et normes internationales intégrées au label. La notation consiste à donner au produit la note de la substance le composant ayant obtenu la moins bonne note.
Cette note est également influencée par la quantité totale de substances détectées ainsi que d’autres facteurs comme le nombre de dépassements observés.
Un produit dont chaque substance a obtenu une bonne note, pourra donc tout de même avoir une mauvaise notation si la somme des substances présente un risque pour le consommateur.
Le seul souci est que la notation est volontaire pour les marques, rien ne les obligent à faire labelliser leurs produits.
Ecocert : C’est un label très utilisé avec de nombreux domaines d’expertise, notamment les produits de la maison. Ce label garantit : des procédés de production et de transformation respectueux de l’environnement ; la promotion de l’utilisation d’ingrédients d’origine naturelle ou biologiques ainsi qu’une gestion responsable des ressources naturelles. Et l’interdiction de la plupart des ingrédients pétrochimiques. Ils ont deux labels concernant les détergents :
Pour le label Ecodétergents: Une valorisation de tous les ingrédients d’origine naturelle avec un maximum 5% d’ingrédients de synthèse parmi une liste restrictive. Et aucune phrase de risque environnementale n’est autorisée sur le produit.
Pour le labelEcodétergents à base d’Ingrédients Biologiques : Minimum 95% des ingrédients sont d’origine naturelle, et un minimum 10% des ingrédients sont d’origine biologique. Et aucune phrase de risque n’est autorisée sur le produit.
C’est facile, la Graine, c’est la monnaie locale complémentaire et citoyenne de Montpellier et de l’Hérault ! Elle s’adresse à tout particulier et tout producteur de biens et services qui s’engagent à favoriser une économie circulaire dynamique, locale, respectueuse de l’être humain et de l’environnement. Cette monnaie alternative vise à dynamiser l’économie locale tout en développant la consommation responsable. C’est une réappropriation de notre outil économique d’échange, un moyen de retrouver notre pouvoir d’agir face aux soubresauts d’un système monétaire mondial.
Il existe plus d’une cinquantaine de monnaie locale en France et des milliers dans le monde. Légalement, la Graine en billet ou coupon est un titre de service ayant la même valeur juridique qu’un ticket restaurant ou un chèque cadeau. Les coupons sont sécurisés et disponibles dans 5 montants différents : 1, 2, 5, 10 et 20 Graines. Pour s’en procurer il faut se rendre dans un bureau de change du réseau et changer des euros contre des Graines. 1 Graine = 1 euro.
Pour la monnaie, La Graine n’a pas de pièces, alors on demande l’appoint en euros : si l’article vaut 5,50 €, mon client me donne 5 Graines et 50 centimes d’euro.
Tous les habitants de Montpellier et ses environs ont de bonnes raisons d’adhérer à la Graine et d’utiliser cette monnaie :
Relocaliser leurs achats : grâce au système d’engagements mis en place par la Graine, les commerçants et entreprises entrant dans le réseau s’engagent pour relocaliser leurs achats. Cela veut dire plus d’emplois locaux, moins de transports polluants. Toutes les familles sont concernées par l’un ou l’autre de ces avantages. Le réseau compte déjà plusieurs centaines d’adhérents.
Soutenir des projets d’économie sociale et solidaire : les euros confiés à l’association constituent un fonds de garantie permettant de rechanger si nécessaire 100% des Graines en euros. Mais ce fonds de garantie ne dort pas: il est placé sur un livret de la Nef, une banque solidaire, qui s’en sert pour financer des projets écologiques et/ou solidaires ; une convention nous lie à la NEF qui s’engage à financer des projets fléchés par la Graine, pour un montant au moins du double du fonds de garantie.
Du sol au plafond, en passant par les murs, les terrasses en bois, les chaussures, le fer à repasser ou encore vos matelas, les canapés en cuir, la lessive ou la vaisselle, vous pouvez pratiquement tout laver au savon de Marseille y compris vous même. (Il est idéal pour les personnes allergiques ou aux peaux sensibles car il est hypoallergénique et ne contient donc pas d’allergènes.)
Ce savon est un véritable couteau-suisse du ménage, on vous en dit un peu plus sur son histoire :
L’origine du savon de Marseille vient du fameux savon d’Alep originaire de Syrie. L’appellation du « Savon de Marseille » n’est pas d’origine contrôlée mais elle correspond à un procédé de fabrication codifié. En gros n’importe qui peut dire qu’il fabrique du savon de Marseille. C’est pour ça qu’il existe de nombreuses contrefaçons.
Le premier savonnier recensé à Marseille date du 14ème siècle. Maintenant il ne reste que 5 savonneries qui continue à fabriquer du savon avec les même méthodes qu’il y a 3 siècles. Ce sont : Le Fer à Cheval, La Savonnerie du Midi, Marius Fabre, la Savonnerie le Sérail et Rampal La Tour. Elles ne fournissent que 30% de la consommation nationale de Savon de Marseille. Le reste vient malheureusement de Chine et de Turquie qui sont les plus gros fabricants mondiaux de savon de Marseille à l’heure actuelle.
Concernant la fabrication des savons, ils sont saponifiés à chaud, dans un chaudron.
Les 4 critères pour reconnaître un authentique savon de Marseille sont :
Sa forme : en cube ou en pain
Sa couleur : brun vert (huile d’olive) ou blanc (huile de palme)
L’empreinte : il comporte une empreinte sur au moins l’une de ces 6 faces.
Sa composition : il ne doit pas contenir plus de 6 ingrédients naturels (pas de parfum, pas de conservateur, pas de colorant). Il faut une teneur de 72% d’acide gras, généralement des huiles végétales.
Chez le Gramme, nous vous proposons des savons fait avec 72% d’huile d’olive qui leur donne une jolie couleur verte. Ils viennent de la Savonnerie le Fer à Cheval, la plus vieille savonnerie de Marseille.
Nous avons plusieurs formes pour toutes les utilisations : des savonnettes pour le bain, des cubes de 100g et 300g, des barres tranchées, des tranches de 125g mais aussi des copeaux et des stick détachant pour le linge.
Pour nettoyer n’importe quelle surface : murs, plafonds, sols, terrasses, avec une action dégraissante et lessivante , notamment en cuisine, vous pouvez diluer une poignée de copeaux de savons de Marseille dans un seau d’eau chaude. Il vous suffit ensuite de lessiver avec une brosse ou un balai brosse et de rincer à l’eau claire.
On vous donne rendez-vous sur les marchés pour des astuces ménage !
Avoir une gourde :
Cela permet de ne plus utiliser de petites bouteilles d’eau au travail ou en sortie. Même à la maison c’est bien pratique ! Vous avez le choix entre des milliers de modèles, on vous conseille de privilégier l’inox, pour plus de durabilité et de qualité. Isotherme ou non, à vous de faire votre choix.
Utiliser des mouchoirs en tissu :
Comme nos grand-parents, utiliser des mouchoirs en tissus permet de limiter l’utilisation de mouchoirs à usage unique et en bonus, plus de mouchoirs émiettés partout dans la machine à laver en cas d’oubli ! On peut aussi remplacer le sopalin par des serviettes de table en tissu ! Demandez à vos grands-parents s’ils ne peuvent pas vous en donner !
Se laver avec un savon au lieu d’un gel douche :
Encore un geste qui limite l’utilisation de plastique, un savon (sans emballage) dure plus longtemps qu’une bouteille de gel douche. En plus vous pouvez soutenir l’économie locale en achetant vos savons auprès des nombreuses savonneries de la région ou à leurs revendeurs.
Il existe aussi des shampoings solides (sous forme de savon) sans emballage. Et si vous avez du mal à vous adapter, des gels douche et shampoings liquides en vrac existent. Demandez-nous !
Utiliser un oriculi ou cure-oreille :
Un cure-oreille permet de bannir les cotons-tiges de la salle de bain ! Il faut être vigilant à l’utilisation cependant car on peut se faire mal. Mais pour quelques sous, vous pouvez faire des économies à vie, sans jamais avoir à racheter des paquets de cotons-tiges.
Si jamais vous ne pouvez pas vous passer de votre coton-tige, il en existe des réutilisables en silicone !
Utiliser des disques démaquillants lavables :
Adieu les disques en coton à usage unique, avec des lingettes démaquillantes lavables, vous faites un investissement à long terme, vous pouvez aussi les fabriquer avec de vieux vêtements ou serviettes de bain.
Acheter en vrac :
C’est la raison même de notre existence ! Faire ses courses en vrac limite tous les emballages alimentaires jetables, ce qui permet de faire du bien à la planète mais aussi au porte monnaie. En effet, quand vous achetez en vrac vous ne payez plus l’emballage, seulement ce qu’il contient ! Encore mieux, le vrac permet d’acheter la juste quantité, pas besoin de prendre 1 kg si on a besoin de 100 g !
Utiliser des bee’s wrap pour emballer vos sandwichs :
A la place du cellophane ou de l’aluminium, les bee’s wrap (tissus recouverts de cire d’abeille) permettent de conserver les aliments sans problème et sans déchet !
Lavables à l’eau froide, ils sont réutilisables à l’infini, vous pouvez même les faire vous même si vous vous sentez la fibre créatrice.
Mettre un stop pub sur sa boite aux lettres :
Ce petit autocollant peut vous épargner des dizaines de kilos de déchets par an. Certes, vous ne serez pas au courant des dernières promotions de votre supermarché mais en avez-vous vraiment besoin ? S’éloigner de la publicité permet de se détacher de la surconsommation et d’éviter les achats compulsifs !
Composter ses bio-déchets :
Les épluchures de légumes, marc de café, sachets de thé, etc, composent 30% de notre poubelle. En compostant ceux-ci vous pouvez embellir votre jardin et rendre à la nature ce qu’elle vous a donné ! Sachez que la métropole de Montpellier met à disposition des composteurs de jardin et propose un système d’aide au financement d’un lombricomposteur si vous êtes en appartement !
Réparer ses objets :
Au lieu de racheter directement un objet abîmé ou cassé, chercher plutôt à le réparer ! Il existe plusieurs Repair Café dans la métropole, des lieux solidaires où l’on apprend à réparer ses objets. Il existe aussi de nombreux tutos en ligne pour tout type d’objet, que cela soit pour ravauder son jean ou réparer sa machine à laver !
Acheter d’occasion :
Ne pas acheter neuf permet d’éviter ce que l’on appelle les « déchets cachés ». Il s’agit des déchets générés pendant la fabrication de tout nouvel objet. De nombreuses infographies ont été faites sur le sujet, notamment par Zero Waste France. Acheter d’occasion c’est donner de la valeur à un objet qui existe déjà sans utiliser de nouvelles ressources. Cette valorisation permet de limiter les émissions carbone générées par la création de tout nouvel objet. De plus, si cet achat est fait auprès d’une association telle Emmaüs ou une Ressourcerie, vous soutenez une communauté en aidant ceux qui en ont le plus besoin.
Identifier ses habitudes : Le meilleur moyen de réduire ses déchets est de les analyser selon la pièce d’où ils proviennent, généralement la cuisine, la salle de bain, le bureau… les trois pièces les plus génératrices de déchets. Nous avons déjà parlé des déchets récurrents : cotons-tiges et disques démaquillants, bouteilles d’eau, emballages alimentaires… Vous pouvez en identifier bien d’autres qui se trouvent dans vos poubelles et pourraient être éviter. Beaucoup d’alternatives sont disponibles dans tous les domaines.
Le zéro déchet est un long voyage, qui dépend de l’offre disponible autour de chez vous. Adopter de nouvelles habitudes n’est pas toujours très simple surtout quand on ne sait pas trop par quoi commencer. Beaucoup de livres, de blogs et de documentations existent sur le sujet, des associations locales peuvent aussi vous aider ! Commencez par une ou deux actions simples et qui vous font plaisir, le reste viendra ensuite tout seul.
Pour ce troisième opus d’articles sur les labels et certifications bio, on vous parle de cosmétique. En faisant des recherches pour vous parler de ce projet, j’ai trouvé un article très bien écrit, par le blog Dieu Créa La Femme, qui récapitule tous les labels cosmétiques en France, et aussi à l’international.
Je vous laisse bon aller jeter un œil sur son article :
Qui n’a pas déjà passé un Noël à jeter des sacs et des sacs de papier cadeau ? Ce fléau environnemental qui gaspille des ressources pour une durée de vie extrêmement réduite. Mais comment faire pour s’en passer sans se prendre la tête ? Il existe heureusement plusieurs moyens très simples :
– Vous pouvez garder vos papiers cadeaux déjà utilisés d’une année sur l’autre. Cela demande d’être soigneux en les ouvrant et d’avoir un espace de stockage qui peut parfois être assez conséquent.
– Vous pouvez également utiliser des chutes de papiers, des journaux, des vieilles cartes routières. Cela permet de réutiliser du papier inutile, d’étendre un peu plus leur durée de vie et d’avoir des paquets cadeaux originaux.
– La méthode ultime reste cependant le furoshiki. Si vous ne connaissez pas, c’est un art japonais qui consiste à emballer des objets dans du tissu. Vous pouvez conserver des chutes de tissus de toutes les tailles, couleurs, matières. La base étant un carré pour ensuite réaliser un pliage qui permettra d’emballer ou de transporter un objet.
En emballant vos cadeaux ainsi vous faites un beau geste, déjà pour l’environnement et puis aussi pour vous. Plus besoin d’acheter chaque année des rouleaux de papier cadeau car les furoshiki s’échangent ou se rendent à leur propriétaire. Votre stock peut se renouveler régulièrement, vous utiliser des chutes de tissus au lieu de les jeter et vous faites de sacrée économies d’argent, de ressources et de sacs poubelle. Car oui les papiers cadeaux ne se recyclent pas.
Si vous voulez vous lancer il existe de nombreux livres pratiques pour apprendre, vous pouvez aussi fouiller sur internet, il existe une infinité de pliages pour emballer n’importe quel objet ou faire des sacs.
Vous voulez réduire vos déchets mais vous n’avez aucune idée de comment vous y prendre ? On a une solution pour vous, un moyen très simple, ludique et gratifiant avec des résultats visibles rapidement : le lombricompostage.
Alors le lombricompostage qu’est ce que c’est ? C’est une méthode qui fonctionne un peu différemment du compostage classique. En effet la méthode classique nécessite un jardin où l’on place un grand bac que l’on remplira de toute sorte de déchets organiques et de matière carbonée (carton, papier). On doit attendre entre 6 et 12 mois pour récolter du compost et c’est la forte chaleur, les insectes et autres bestioles qui participe à la décomposition des déchets. On peut tout mettre dans un composteur de jardin, sauf les restes de plat et les déchets animaux (viande, poisson, litière).
Le lombricompostage fonctionne autrement, d’abord il est essentiel de considérer que l’on fait un élevage plutôt qu’un composteur car nous devons travailler avec des êtres vivants : des vers de terre et comme tous les être vivants ils ont des besoins particulier à respecter, on en reparle plus bas. Le lombricompostage est une méthode de compostage à froid car ce sont les vers qui transforment les déchets en compost. D’ailleurs le procéder est beaucoup plus rapide, tous les 4 mois on peut récolter environ 3 kg de compost mais aussi du jus (miam) qui servira d’engrais liquide pour les plantes d’intérieur par exemple.
City Worms de Vers la Terre
C’est bien tout ça mais comment ça marche ? Un lombricomposteur se compose de plusieurs plateaux empilés les uns sur les autres. On dépose nos déchets organiques dans un bac et on rempli petit à petit. Une fois le bac plein, on en ajoute un autre et on le rempli. Jusqu’à arriver au troisième bac, généralement une fois arrivé au troisième bac le premier bac est devenu compost et est prêt à être récolté, cependant on peut tourner avec deux bacs si on ajoute peu de déchets. On récolte le jus en bas à l’aide du robinet. Une fois le compost prêt on fait fuir les vers qui se trouvent dedans et on le récolte puis on peut continuer à apporter des déchets en effectuant un roulement de plateaux.
Cette méthode de compostage est utile si l’on a pas de jardin ou de balcon et que l’on souhaite réduire nos déchets organiques. En compostant nos déchets organiques on peut réduire de 30% la taille de notre poubelle. Le City Worms est assez compact et peut aisément se placer dans une cuisine.
Les vers détestent les vibrations et la lumière. Ils respirent grâce à leur corps qui doit être en permanence humide sinon ils meurent. Ils supportent les températures comprises entre 10° et 25°. En dessous ils ralentissent le rythme, au dessus ils finissent par fondre. Ils ont besoin d’un environnement humide mais pas détrempé, au ph neutre et complètement noir. Ils ne dorment pas, mangent la moitié de leur poids par jours et cessent de se reproduisent s’il n’y a plus de place ou si les conditions de vie sont hostiles. Ce sont des êtres vivants passionnants contrairement à ce que l’on pourrait croire !
Mais qu’est ce que je peux donner aux vers ? Les vers ne sont pas difficiles ils aiment beaucoup de choses en particulier le marc de café et le carton ondulé. Voici une petite liste des déchets que l’on peut mettre dans son lombricomposteur :
– Tous les déchets de cuisine des fruits et légumes sauf l’ail (vermifuge), l’oignon et les agrumes (trop acide). Découper en petits morceaux les déchets permettra une décomposition plus rapide car les vers ne mangent pas les déchets frais, uniquement ceux en décomposition (re-miam)
– Le thé et le marc de café, si vous consommez des thés en sachet vous pouvez mettre les sachets directement sauf si le sachet est en plastique.
– Le carton sous toutes ses formes comme les rouleaux, boite d’œuf, carton ondulé, boite diverses. Faites tout de même attention aux encres si les cartons ne sont pas destiner à stocker de l’alimentaire. Bien enlever les étiquettes et les bouts de scotch restant.
– Les coquilles d’œufs finement broyées, elles permettent de réduire l’acidité des bacs et ont le même rôle que le gravier pour les poules, elles aident les vers à mieux digérer. Il faut vraiment qu’elles soient très fines, comme du sable, pour être assimilées.
– Et pour finir les textiles uniquement en fibres naturelles comme le coton, la laine, le chanvre ou le lin. Si vous avez de vieux t-shirt en coton plein de trous vous pouvez en mettre un dans le bac de travail (bac où vous mettez vos déchets en cours) tout au dessus. Il aidera à garder l’humidité du bac, servira d’abri aux vers et leur apportera des fibres. Il faut bien vérifier sur l’étiquette que c’est du 100% fibres naturelles sinon les vers n’y toucheront pas.
Attention, veuillez bien à ajouter de la matière carbonée (carton, boites d’œuf) à chaque apport de déchets organiques, pour éviter un excès d’humidité.
Chouette je commence quand ? Pour commencer vous pouvez vous procurer un composteur et des vers de plusieurs manières ou alors en fabriquer un vous même. Il existe beaucoup de tutos sur internet. Vous pouvez aussi demander à votre mairie de faire des opérations distribution de lombricomposteurs comme c’est le cas dans certaines villes de France.
Pour les lombricomposteur et les vers c’est par là : Vers la Terre
Pour les dons de vers de particuliers c’est par là : plus2vers
Un excellent forum sur le lombricompostage : Forum
Il existe beaucoup de ressources sur internet et d’association de compostage/lombricompostage en France, n’hésitez pas à farfouiller.
Si vous avez des questions n’hésitez pas à nous demander ici ou sur les réseaux, on adore parler des vers !
Et nous revoilà pour un nouvel articles sur les labels écologiques !
Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller faire vos propres recherches, beaucoup de labels et certifications existent. Je me suis concentrée ici sur les principaux labels susceptibles d’être présents sur des articles en vente à l’épicerie.
Les labels un peu plus génériques et multi-support, ils concernent le textile et bien plus :
NF environnement : certifie des produits qui présentent des impacts moindre sur l’environnement et une aptitude à l’usage au moins équivalente à celle d’autres produits similaire.
Ecolabel Europeen : en général concerne les produits qui ont un moindre impact sur l’environnement sur la base de critères environnementaux et de critères de performance.
Il existe en plus un Ecolabel Européen spécifique pour le textile. Il garantit l’usage limité de substances dangereuses pour l’environnement et pour la santé, la réduction de la pollution de l’air et de l’eau au moment de la production des fibres, la résistance au rétrécissement durant le lavage et le séchage, la résistance des couleurs à la transpiration, au lavage, aux frottements et à l’exposition à la lumière.
Les labels spécifique au milieu du textile :
Oeko-tex : une certification indépendante concernant toutes les étapes de fabrication d’un produit textile. Il garantit l’absence de produit toxique pour le corps humain et pour l’environnement. Oeko-Tex Standard 100 certifie l’absence de substance toxique pour l’homme ou l’environnement dans le produit fini (vêtement garantit sans : formol, métaux lourds, colorant azoïques. Des seuils d’acceptabilité sont imposés pour le pH, le formaldéhyde, les pesticides, herbicides, le pentachlorophénol (PCP) et le tétrachlorophénol (TCP), les colorants reconnus cancérigènes ou allergènes et les accélérateurs de teintures chloro-organiques).
Oeko-Tex Standard 1000 garantit le respect des normes humaines et écologiques au moment de la fabrication du produit.
GOTS : label qui cherche à créer un standard mondial pour harmoniser les pratiques de certifications des textiles biologiques. Son objectif est de garantir l’origine biologique des fibres et d’assurer qu’à toutes les étapes les procédés de production mis en œuvre sont socialement responsables et respectueux de l’environnement (interdiction des métaux lourds, des formaldéhydes, des enzymes OGM et des amines cancérigènes). Pour avoir ce label, tous les textiles doivent être composés d’un minimum de 75% de matière bio.
Et un petit bonus :
Organic Echange : cette association américaine à pour objectif de favoriser l’utilisation de coton biologique à l’échelle mondiale (notamment avec les grandes marques). Elle à deux certifications : certified to OE 100 (95% et plus de coton biologique) et OE blended standard (de 5% à 95% de fibres biologiques dans le produit). Ces certifications ne garantissent pas les étapes de transformation du textile et notamment la teinture. Elle ne comporte pas non plus d’éléments concernant les conditions sociales de production.
Pour y voir un peu plus clair quand vous faites vos courses, aujourd’hui on vous explique les labels et logos que vous pouvez retrouver sur les produits alimentaire. Cette liste n’est pas du tout exhaustive, beaucoup de labels et logos existe, je parle ici de ceux qui me paraissent les plus pertinents.
(Pendant l’édition de cet article, je me suis rendu compte que beaucoup de labels existaient pour des différentes catégories de produits : alimentaires, cosmétiques, textiles … donc il y aura différents articles pour tout couvrir afin que l’article ne soit pas trop indigeste !)
Labels Biologiques :
Logo AB: Ce label est la propriété exclusive du ministère français de l’agriculture qui en définit les règles d’usage.
Le logo AB garantit au consommateur un aliment composé d’au moins 95% d’ingrédients issus de production biologique et dont les pratiques d’élevage et agronomiques respectent le bien-être animal et l’environnement.
Label Européen : Il permet d’harmoniser les labels bio gérés par les différents pays de l’Union Européenne. Si vous voyagez en Europe et que vous souhaitez acheter des aliments bio vous trouverez ce label. Ainsi, il garanti qu’au moins 95% des ingrédients sont issus de la production biologique. Que le produit provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé. Et aussi que le produit porte le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur et le nom ou le code de l’organisme d’inspection.
Nature & Progrès : est une fédération qui regroupe des agriculteurs et des consommateurs. Ce label est plus exigeant que le label AB et le label Européen. Le cahier des charges interdit les OGM, l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse, les additifs de synthèse. Nature & Progrès exige que les modes de production soient basés sur les équilibres naturels des sols, des végétaux et des animaux. Les processus de transformation doivent être simples et artisanaux. Les emballages, déchets et transports réduits.
Les fermes et entreprises sous mention sont à taille humaine. Elles font vivre dignement les producteurs et visent à des relations commerciales solidaires.
Demeter: est né en Allemagne. Ce label certifie la biodynamique pour les produits alimentaires, les cosmétiques et les textiles. Il certifie des fermes 100% bio et biodynamiques ; un respect du vivant sous toutes ses formes ainsi que le développement de fermes plus autonomes favorisant la biodiversité et un grand respect des matières premières lors de leur transformation : l’utilisation de techniques de transformation qui ne déstructurent pas les aliments et l’utilisation de très peu d’additifs – même naturels. Attention toutefois à ce label car la biodynamie n’a démontré, à ce jour, aucune preuve de son efficacité.
Bio cohérence : est porté par des producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs. Elle couvre principalement les produits alimentaire mais aussi certaines semences, des plants ou des fleurs. Ce label à un cahier des charges complémentaire au label européen. Bio cohérence à un contrôle externe, indépendant et impartial de l’engagement des producteurs et des entreprises de transformation ainsi qu’une procédure spécifique d’attribution de la marque. L’engagement des opérateurs doit être dans une démarche de progrès continue.
Labels Équitables :
Tout d’abord : « Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »
Fairtrade Max Havelaar : est le label de commerce équitable le plus connu des consommateurs. Il labellise indifféremment les coopératives de petits producteurs et les plantations appartenant à un propriétaire avec un recours à une main d’œuvre salariée. Fairtrade Max Havelaar a aussi créé un Programme d’approvisionnement Fairtrade (Fairtrade Sourcing Programs – FSP) pour le coton, le sucre et le cacao.
Symbole des Producteurs Paysans : a émergé en 2006 au sein du secteur du commerce équitable. Il est le premier label créé et géré par les producteurs. Le label SPP a été fondé par la Fédération des producteurs latino-américains du commerce équitable, affiliée à Fairtrade International. Le label SPP est exclusivement ouvert aux petits producteurs organisés au sein de structures collectives (organisations de producteurs, coopératives).
Ecocert Equitable : est un label associant l’agriculture biologique, la responsabilité sociétale des entreprises et le commerce équitable. Ecocert est un organisme de contrôle et de certification qui s’est spécialisé dans la certification des produits issus de l’agriculture biologique.
Les logos à ne pas confondre :
Rainforest Alliance : est une ONG américaine qui a pour but de préserver la durabilité et la biodiversité des plantations certifiées. Beaucoup de controverse existe sur cette ONG car ce label ne fixe pas de prix minimum pour protéger les petits producteurs. Il ne s’agit donc pas d’un label équitable. La certification ne prend pas en compte les questions sociales des plantations. Le logo peut-être présent sur un produit alors que seulement 30% de celui-ci provient d’une plantation certifiée.
Ecolabel : Attention ! Ce label ne signifie pas que l’emballage est issu de matières recyclées ou encore qu’il est recyclable. Il garantit seulement, conformément à la loi, que le distributeur du produit contribue financièrement au programme Eco-Emballages. Les fonds ainsi obtenus par Eco-Emballages sont reversés aux collectivités locales et servent à la mise en place de la collecte sélective des emballages des ménages, partout en France.
Le Nutri-Score : est un système d’étiquetage nutritionnel établi en fonction de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire. Il a pour but de favoriser le choix de produits plus sains par les consommateurs. Le score est calculé par un système de points, le score le plus faible étant le meilleur. Cependant, il a ses limites : il ne prend pas en compte la présence d’additif dans le produit. De même, pour le score d’un produit acheté avec une cuisson incomplète et dont la cuisson est terminée par le consommateur, comme des frites précuites surgelées, sera nettement meilleur que celui qu’obtiendra le même produit après cuisson dans un bain d’huile de friture ; à l’inverse, un litre d’huile d’olive, même de très bonne qualité, sera coté D ou E car ce n’est pas un aliment à lui seul et par définition très gras. Il faut donc analyser les produits et réfléchir avant de prendre une décision.
Pour aller plus loin : Pour avoir plus d’informations sur un label en particulier, je vous conseille d’aller voir leurs sites web respectifs.
Les différents guides glanés sur le web :
https://www.notre-planete.info/ecologie/eco-citoyen/labels_ecologiques.php
Une des astuces du zéro déchet est de faire ses produits ménagers maison. Mais pour cela, il faut tout de même des produits de base afin de pouvoir astiquer toute la maison en faisant du bien à la planète.
Les produits de base que nous utilisons sont : – Le vinaigre blanc : dégraissant, désodorisant, détartrant, nettoyant… Le vinaigre blanc est très connu pour ses propriétés détartrantes, il est parfait pour les bouilloires et cafetières. Il remplace aussi l’anti-calcaire de votre lave vaisselle ou l’adoucissant dans votre lave linge (tout en fixant les couleurs de vos vêtements). Il est aussi très pratique pour soulager les piqûres de moustiques ou les coups de soleil.
– Le savon noir : assainissant, dégraissant, nourrissant, détachant, … les propriétés du savon noir sont multiples ! Mélangé à de l’eau il sera idéal pour vos sols quels qu’ils soient. Mais aussi vos salles de bain et cuisine. Mélangé à du bicarbonate de soude, il sera parfait pour vos tuyauteries encrassées et toutes surfaces en inox ou en céramique. Il est à la base de nombreuses recettes de lessive ou encore de liquide vaisselle.
– Le savon de Marseille : nettoyant et détachant, le savon de Marseille peut remplacer votre liquide vaisselle, ou encore être une base pour votre lessive faite maison. C’est aussi un très bon détachant. Bien évidemment vous pouvez aussi vous en servir comme savon pour le corps mais il est assez abrasif et n’est pas conseillé pour les peaux sensibles ou à problèmes (eczéma, acné, psoriasis etc.
– Le bicarbonate de soude : nettoyant, adoucissant, abrasif, désodorisant, anti-calcaire, le bicarbonate de soude est un peu le produit miracle de toute maison zéro déchet. Ses bienfaits et applications sont multiples, autant en cuisine que pour le ménage. En mélangeant du bicarbonate et de l’eau, vous obtenez une pâte parfaite pour récurer votre évier, four, lavabo. Idéal aussi pour nettoyer moquette et canapé : saupoudrez du bicarbonate, frottez, laissez agir une heure, puis aspirer. Vos tissus seront lavés et désodorisés.
Pour redonner toute sa blancheur à votre linge ou raviver ses couleurs, vous pouvez aussi utiliser du percabonate de soude. Il agit à une température de 30°. Vous pouvez l’utiliser soit directement dans le tambour de votre machine, soit dans une bassine d’eau bouillante avec votre linge, à laisser tremper toute la nuit.
L’aspect pratique de ces produits est qu’ils sont tous multi-tâches et qu’il est très facile de tout nettoyer ou presque avec. Pour aller plus loin, nous vous conseillons de jeter un coup d’œil aux deux cahiers qui ont été établies par la droguerie écologique. Ils sont plein de bonnes astuces et de recettes en tout genre. Notamment si vous avez quelque chose de bien spécifique à nettoyer ou un questionnement sur les propriétés d’un produit.