6 à 8 cuillères à soupe de lait végétal ou non
(Il est aussi possible d’ajouter des pépites de chocolat ou des amandes effilées, noisettes, selon vos préférences ou allergies, cette recette est assez personnalisable. Il faut tout de même faire attention au ratio ingrédients secs / lait.)
Mélanger les ingrédients secs, puis ajouter petit à petitle lait, jusqu’à ce que la pâte s’amalgame en boule. Attention, cela va assez vite, je vous conseille de verser d’abord 6 cuillères de lait, de mélanger et de rajouter les deux cuillères restantes si nécessaire.
Plus vous ajoutez de lait, plus les gâteaux seront moelleux. Par contre si vous mettez trop de lait, il faut rajouter de tous les ingrédients…
Façonner les biscuits à la main et les mettre sur une plaque qui va au four.
Pour y voir un peu plus clair quand vous faites vos courses, aujourd’hui on vous explique les labels et logos que vous pouvez retrouver sur les produits alimentaire. Cette liste n’est pas du tout exhaustive, beaucoup de labels et logos existe, je parle ici de ceux qui me paraissent les plus pertinents.
(Pendant l’édition de cet article, je me suis rendu compte que beaucoup de labels existaient pour des différentes catégories de produits : alimentaires, cosmétiques, textiles … donc il y aura différents articles pour tout couvrir afin que l’article ne soit pas trop indigeste !)
Labels Biologiques :
Logo AB: Ce label est la propriété exclusive du ministère français de l’agriculture qui en définit les règles d’usage.
Le logo AB garantit au consommateur un aliment composé d’au moins 95% d’ingrédients issus de production biologique et dont les pratiques d’élevage et agronomiques respectent le bien-être animal et l’environnement.
Label Européen : Il permet d’harmoniser les labels bio gérés par les différents pays de l’Union Européenne. Si vous voyagez en Europe et que vous souhaitez acheter des aliments bio vous trouverez ce label. Ainsi, il garanti qu’au moins 95% des ingrédients sont issus de la production biologique. Que le produit provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé. Et aussi que le produit porte le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur et le nom ou le code de l’organisme d’inspection.
Nature & Progrès : est une fédération qui regroupe des agriculteurs et des consommateurs. Ce label est plus exigeant que le label AB et le label Européen. Le cahier des charges interdit les OGM, l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse, les additifs de synthèse. Nature & Progrès exige que les modes de production soient basés sur les équilibres naturels des sols, des végétaux et des animaux. Les processus de transformation doivent être simples et artisanaux. Les emballages, déchets et transports réduits.
Les fermes et entreprises sous mention sont à taille humaine. Elles font vivre dignement les producteurs et visent à des relations commerciales solidaires.
Demeter: est né en Allemagne. Ce label certifie la biodynamique pour les produits alimentaires, les cosmétiques et les textiles. Il certifie des fermes 100% bio et biodynamiques ; un respect du vivant sous toutes ses formes ainsi que le développement de fermes plus autonomes favorisant la biodiversité et un grand respect des matières premières lors de leur transformation : l’utilisation de techniques de transformation qui ne déstructurent pas les aliments et l’utilisation de très peu d’additifs – même naturels. Attention toutefois à ce label car la biodynamie n’a démontré, à ce jour, aucune preuve de son efficacité.
Bio cohérence : est porté par des producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs. Elle couvre principalement les produits alimentaire mais aussi certaines semences, des plants ou des fleurs. Ce label à un cahier des charges complémentaire au label européen. Bio cohérence à un contrôle externe, indépendant et impartial de l’engagement des producteurs et des entreprises de transformation ainsi qu’une procédure spécifique d’attribution de la marque. L’engagement des opérateurs doit être dans une démarche de progrès continue.
Labels Équitables :
Tout d’abord : « Le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel. »
Fairtrade Max Havelaar : est le label de commerce équitable le plus connu des consommateurs. Il labellise indifféremment les coopératives de petits producteurs et les plantations appartenant à un propriétaire avec un recours à une main d’œuvre salariée. Fairtrade Max Havelaar a aussi créé un Programme d’approvisionnement Fairtrade (Fairtrade Sourcing Programs – FSP) pour le coton, le sucre et le cacao.
Symbole des Producteurs Paysans : a émergé en 2006 au sein du secteur du commerce équitable. Il est le premier label créé et géré par les producteurs. Le label SPP a été fondé par la Fédération des producteurs latino-américains du commerce équitable, affiliée à Fairtrade International. Le label SPP est exclusivement ouvert aux petits producteurs organisés au sein de structures collectives (organisations de producteurs, coopératives).
Ecocert Equitable : est un label associant l’agriculture biologique, la responsabilité sociétale des entreprises et le commerce équitable. Ecocert est un organisme de contrôle et de certification qui s’est spécialisé dans la certification des produits issus de l’agriculture biologique.
Les logos à ne pas confondre :
Rainforest Alliance : est une ONG américaine qui a pour but de préserver la durabilité et la biodiversité des plantations certifiées. Beaucoup de controverse existe sur cette ONG car ce label ne fixe pas de prix minimum pour protéger les petits producteurs. Il ne s’agit donc pas d’un label équitable. La certification ne prend pas en compte les questions sociales des plantations. Le logo peut-être présent sur un produit alors que seulement 30% de celui-ci provient d’une plantation certifiée.
Ecolabel : Attention ! Ce label ne signifie pas que l’emballage est issu de matières recyclées ou encore qu’il est recyclable. Il garantit seulement, conformément à la loi, que le distributeur du produit contribue financièrement au programme Eco-Emballages. Les fonds ainsi obtenus par Eco-Emballages sont reversés aux collectivités locales et servent à la mise en place de la collecte sélective des emballages des ménages, partout en France.
Le Nutri-Score : est un système d’étiquetage nutritionnel établi en fonction de la valeur nutritionnelle d’un produit alimentaire. Il a pour but de favoriser le choix de produits plus sains par les consommateurs. Le score est calculé par un système de points, le score le plus faible étant le meilleur. Cependant, il a ses limites : il ne prend pas en compte la présence d’additif dans le produit. De même, pour le score d’un produit acheté avec une cuisson incomplète et dont la cuisson est terminée par le consommateur, comme des frites précuites surgelées, sera nettement meilleur que celui qu’obtiendra le même produit après cuisson dans un bain d’huile de friture ; à l’inverse, un litre d’huile d’olive, même de très bonne qualité, sera coté D ou E car ce n’est pas un aliment à lui seul et par définition très gras. Il faut donc analyser les produits et réfléchir avant de prendre une décision.
Pour aller plus loin : Pour avoir plus d’informations sur un label en particulier, je vous conseille d’aller voir leurs sites web respectifs.
Les différents guides glanés sur le web :
https://www.notre-planete.info/ecologie/eco-citoyen/labels_ecologiques.php
Voilà nos idées pour ne pas jeter un fruit abîmé : (bien sûr enlevez la partie abîmée et mettez la au compost !)
1. Faire unCrumble :
Super facile à faire, n’importe quel fruit s’y prête, dans n’importe quelle quantité, le crumble est la solution pour un goûter réussi !
Pour 1 kg de fruits coupés en morceaux (à adapter selon vos besoins); il vous faut 200 g de farine, 125 g de beurre et 125 g de sucre. Mélangez la farine et le sucre, et ajouter le beurre fondu. Mettez le mélange sur les fruits, puis mettez le tout au four à 170°C pendant 30 minutes.
2. Faire une Confiture :
Certes un peu plus long à faire, la confiture est quand un même un bon moyen de passer une grande quantité de fruit. c’est surtout très facile à conserver. Des centaines de recettes existent pour tous les mélanges de fruits possibles. Sur Internet ou dans les livres de grands-mère on trouve de tout.
Voici ma recette préféré, la confiture de Tomates vertes : Pour 7 à 8 pots de 500 g (à adapter selon vos besoin). Prendre 3 kg tomates vertes, bien fermes, quand elles commencent à blanchir. 2 kg de sucre en poudre, 3 citrons, 1 gousse de vanille.
Plonger les tomates quelques secondes dans l’eau bouillante, puis les rafraîchir et retirer la peau qui s’enlève assez facilement. Couper les fruits par le milieu, à l’aide d’une petite cuillère, retirer les graines. Recouper les fruits en quartiers. Disposer dans une grande terrine, par couches, sucre, tomates, tranches de citron, ne pas oublier de mettre la gousse de vanille au milieu. Laisser macérer toute la nuit.
Le lendemain, amener, lentement à ébullition. Faire cuire à feu moyen pendant 30 minutes environ, pour accélérer l’évaporation, mais en remuant souvent. Puis réduire la cuisson, et la prolonger environ 10 minute doucement. Quand la confiture qui a pris une belle couleur ambrée, est suffisamment épaisse, vérifier la cuisson en faisant couler quelques gouttes sur une assiette, mettre en pots et couvrir.
3. Faire de la Compote :
Un peu comme la confiture, la compote permet de passer une grande quantité de fruit. Des mélanges les plus farfelus aux plus simples, la compote est parfaite pour toutes les occasions : le dessert, le petit déjeuner ou le goûter !
Voici une recette toute simple de compote de pomme : Peler et épépinés 800 g de pommes, portez 10 cl d’eau, 150 g de sucres et 2 gousses de vanilles fendues et gratter à ébullition dans une casserole. A ébullition, ajoutez les pommes; puis faire cuire à feu doux pendant 25 minutes en remuant de temps en temps.
4. Faire une Tarte :
Parfaite pour un dessert le dimanche midi, on peut en faire de toute petites si on a pas beaucoup de fruits, ou de très grandes si on en a plein. Il faut seulement faire attention au temps de cuisson en fonction des fruits que l’on choisi !
5. Faire un Smoothie :
Pour ceux qui n’aime pas les fruits cuits, faire un smoothie ou du jus de fruit est la solution parfaite pour ne pas jeter un fruit abîmé ! Cela permet de faire des mélanges les plus fous ! Notamment pratique si vous avez seulement quelques fruits tous seuls.
6.Faire une Salade de fruits :
Tellement facile qu’on a tendance à oublier, faire une salade de fruits et une astuce rapide et simple pour manger des fruits abîmés.
Pour commencer cette rentrée de bon pied on vous propose une recette hyper gourmande : le Browkie ! Un savant mélange de brownie et de cookie.
La recette est très simple, pour réaliser un délicieux browkie il vous faut :
Pour la pâte à brownie :
140 g de chocolat noir
80 g de farine
80 g de beurre
3 oeufs
80 g de sucre
Et des noix pour plus de gourmandise
Pour la pâte à cookie :
170 g de farine
100 g de pépites de chocolat noir
80 g de beurre
100 g de sucre
1 oeuf
1 cuillère à café de levure chimique en poudre
Commencez par la pâte à brownie. Dans un bol, mettez les morceaux de chocolat noir et le beurre. Faites fondre au bain-marie. Mettez le tout dans un saladier. Ajoutez ensuite les œufs puis le sucre et la farine tamisée. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. N’oubliez pas d’ajouter les noix puis versez dans un moule adéquat et réservez.
Maintenant la pâte à cookies. Préchauffez le four à 180ºC. Dans un bol, faites fondre le beurre au bain-marie. Ajoutez le sucre et mélangez bien. Ajoutez ensuite la levure, la farine tamisée et les pépites de chocolat. Mélangez jusqu’à l’obtention d’une pâte compacte.
Pour finir, découpez grossièrement des morceaux de pâte à cookies que vous déposerez sur la pâte à brownie jusqu’à la recouvrir entièrement. Faire cuire pendant 25 minutes puis laissez refroidir avant de servir.
Régalez vous !
On remercie Cléo pour la réalisation de cette délicieuse recette.
En arpentant les rayons des supermarchés on ne se rend pas toujours compte de la richesse de notre territoire, malheureusement les maraîchers et éleveurs sont les plus mal lotis. Travaillant comme des bêtes dans des conditions difficiles, ils sont mal payés et très souvent endettés. Nombre d’entre eux finissent pas jeter l’éponge… Ils font pourtant un métier indispensable à notre société, ils nous nourrissent et nous finissons pas l’oublier.
A l’épicerie on privilégie au maximum les producteurs français et locaux. Par exemple, récemment, nous avons découvert Les Graines de Louise. Ils produisent des graines (courge, tournesol) et des légumineuses (pois chiche, haricot etc) le tout en bio. Vous n’imaginez même pas notre joie de pouvoir travailler avec eux, surtout pour les graines car actuellement sur les marchés les graines de courges bio viennent de Chine ou d’Europe de l’est, pas très local tout ça…
Nous avons aussi une productrice d’amandes Les Amandiers de Tintin qui travaille à Mèze, soit 34kms de chez nous ! Elle est pas belle la vie !
Et pour finir avec un produit phare que nous n’aurions jamais cru voir provenir de France : le quinoa ! Oui oui, nous avons un producteurs français de quinoa, il s’agit de Quinoa d’Anjou
Grace à ces producteurs nous allons pouvoir rémunérer justement des agriculteurs, participer à l’économie local, proposer des produits de qualité et se régaler !
C’est aussi pour cela que l’on adore notre métier.
On vous donne de nos nouvelles et il y en a une de taille ! En effet l’épicerie prend un tournant un peu inattendu. Désormais nous serons mobile !
Face aux difficultés que nous avons rencontré pour trouver un local nous avons décidé de lancer notre activité avec un camion. Un beau camion. Un ancien foodtruck déjà aménagé que nous allons modifier à notre sauce.
Avec cette nouvelle acquisition nous allons enfin pouvoir avancer dans les démarches administratives diverses et variées pour pouvoir lancer l’épicerie bientôt !
Il nous reste encore beaucoup d’étapes plus ou moins sympa à faire comme enregistrer l’entreprise, contacter des banques pour un prêt, passer en commission pour le prêt d’honneur, organiser la campagne de crowfounding, rencontrer nos fournisseurs locaux, aménager le camion, passer les premières commandes… Bref on a de quoi s’occuper pour les mois à venir avec du stress et de l’impatience en plus ! Mais on a hâte, tellement hâte de sillonner les routes à votre rencontre pour vous proposer le meilleur du vrac.
Une des astuces du zéro déchet est de faire ses produits ménagers maison. Mais pour cela, il faut tout de même des produits de base afin de pouvoir astiquer toute la maison en faisant du bien à la planète.
Les produits de base que nous utilisons sont : – Le vinaigre blanc : dégraissant, désodorisant, détartrant, nettoyant… Le vinaigre blanc est très connu pour ses propriétés détartrantes, il est parfait pour les bouilloires et cafetières. Il remplace aussi l’anti-calcaire de votre lave vaisselle ou l’adoucissant dans votre lave linge (tout en fixant les couleurs de vos vêtements). Il est aussi très pratique pour soulager les piqûres de moustiques ou les coups de soleil.
– Le savon noir : assainissant, dégraissant, nourrissant, détachant, … les propriétés du savon noir sont multiples ! Mélangé à de l’eau il sera idéal pour vos sols quels qu’ils soient. Mais aussi vos salles de bain et cuisine. Mélangé à du bicarbonate de soude, il sera parfait pour vos tuyauteries encrassées et toutes surfaces en inox ou en céramique. Il est à la base de nombreuses recettes de lessive ou encore de liquide vaisselle.
– Le savon de Marseille : nettoyant et détachant, le savon de Marseille peut remplacer votre liquide vaisselle, ou encore être une base pour votre lessive faite maison. C’est aussi un très bon détachant. Bien évidemment vous pouvez aussi vous en servir comme savon pour le corps mais il est assez abrasif et n’est pas conseillé pour les peaux sensibles ou à problèmes (eczéma, acné, psoriasis etc.
– Le bicarbonate de soude : nettoyant, adoucissant, abrasif, désodorisant, anti-calcaire, le bicarbonate de soude est un peu le produit miracle de toute maison zéro déchet. Ses bienfaits et applications sont multiples, autant en cuisine que pour le ménage. En mélangeant du bicarbonate et de l’eau, vous obtenez une pâte parfaite pour récurer votre évier, four, lavabo. Idéal aussi pour nettoyer moquette et canapé : saupoudrez du bicarbonate, frottez, laissez agir une heure, puis aspirer. Vos tissus seront lavés et désodorisés.
Pour redonner toute sa blancheur à votre linge ou raviver ses couleurs, vous pouvez aussi utiliser du percabonate de soude. Il agit à une température de 30°. Vous pouvez l’utiliser soit directement dans le tambour de votre machine, soit dans une bassine d’eau bouillante avec votre linge, à laisser tremper toute la nuit.
L’aspect pratique de ces produits est qu’ils sont tous multi-tâches et qu’il est très facile de tout nettoyer ou presque avec. Pour aller plus loin, nous vous conseillons de jeter un coup d’œil aux deux cahiers qui ont été établies par la droguerie écologique. Ils sont plein de bonnes astuces et de recettes en tout genre. Notamment si vous avez quelque chose de bien spécifique à nettoyer ou un questionnement sur les propriétés d’un produit.
Filao est une jeune entreprise basée à Saint-Aunès en périphérie de Montpellier. Gaëlle et Claire y confectionnent des articles zéro déchet à partir de tissus recyclés ou bien de tissus certifiés (Oeko-tex, GOTS).
Les articles proposés par les deux couturières ont tous pour but de réduire votre production de déchets. De la cuisine avec des sacs à vrac, ou encore l’essuie-tout lavable, à la salle de bain avec des produits d’hygiène féminine et de puériculture. Et même des articles de voyage comme des pochettes à savons et brosses à dents.
En plus d’être de la bonne qualité, les produits fait à base de tissus recyclés ont la particularité d’être uniques. Vous vous faites plaisir avec de belles créations en soutenant une entreprise du coin et en consommant pour le bien de la planète. Que demandez de plus ?
Nous n’avons donc pas hésité un instant à mettre en valeur cette entreprise locale et impliquée dans une démarche zéro déchet. Les confections de Filao vont faire maigrir vos poubelles et ravir vos chaumières !
Avril, le printemps est là, on a envie de gambader au soleil en respirant les premières fleurs.
Pour nous avril rime avec recherche active de local. On a trouvé notre commune d’implantation, Juvignac, petite commune limitrophe à Montpellier, située au nord-ouest. Pourquoi ici me diriez-vous, pour une raison très simple, cet endroit est un point stratégique qui relie parfaitement le centre de Montpellier aux alentours. Juvignac est le terminus d’une ligne de tram, cette commune est en pleine expansion et surtout on peut y accéder facilement en voiture si l’on vient de plus loin. Pas besoin de rentrer dans Montpellier pour venir nous voir ! C’est pas chouette ?!
On recherche donc un local. Cette étape est assez fastidieuse et stressante mais ô combien importante. On épluche les annonces, on visite, on discute, on négocie, bref on a de quoi s’occuper. En parallèle on termine notre stock initial et on boucle notre prévisionnel avec la CCI.
On a hâte d’avoir un local car à partir de là tout va pouvoir s’enchainer assez vite, on pourra commencer les travaux, immatriculer l’épicerie, demander un prêt à la banque, passer les premières commandes, tout installer et ouvrir ! On est impatiente et on sait que vous aussi !
On attaque un gros morceau mais on voit bientôt le bout avant de commencer la merveilleuse aventure du Gramme avec vous.
Pour vous apprendre à nous connaitre on s’est amusées à se poser des questions sur nos parcours respectifs. Comme ça vous en saurez un peu plus sur vos épicières préférées.
On commence avec Cécile :
Elise : Raconte-nous ton parcours. Cécile : J’ai deux passions dans la vie : les images et la planète. Après avoir fait des études de photographie, puis de cinéma, je suis devenue projectionniste. C’est un métier que j’adore ! Mais les cinémas, notamment les multiplexes, font partie de ce monde de la surconsommation et produisent énormément de déchets.
J’ai aussi fait pas mal de bénévolat et un Service Civique auprès d’associations environnementales, pour sensibiliser et informer les citoyens sur les déchets et apporter des solutions pour les réduire. J’étais très impliqué auprès de Montpellier Zéro Déchet avant de déménager.
E : Pourquoi le zéro déchet ? Qu’est ce qui t’as séduite dans ce mouvement ? Depuis quand tu le pratique ?
C : Le zéro déchet m’a plu parce que ça touche à tout. Pendant des années j’avais cette sensibilité à l’écologie et je ne savais pas trop quoi en faire et comment agir. Le zéro déchet à une solution pour tout et dans tous les domaines. Ça tend vers le minimalisme et l’autosuffisance, ce qui est génial. Ce mouvement fait prendre conscience que tous nos gestes ont une importance, et que, oui, à notre échelle on peut changer les choses. Et avoir un impact sur nos habitudes, et notre consommation, mais aussi nos proches qui sont très vite intrigués par cette démarche. Je crois que cela fait maintenant environ 5 ans je pratique le zéro déchet, avec plus ou moins d’intensité en fonctions des villes où j’ai vécue. Le seul gros défaut de cette démarche, c’est que dépendant de l’endroit où on se trouve on n’a pas forcément accès à des démarches zéro déchet. Notamment les épiceries vrac.
E : Qu’est ce qui a déclenché ta prise de conscience écologique ?
C : J’ai toujours été sensible à l’écologie, à la sauvegarde de la biodiversité. Je me souviens d’avoir trainé ma famille au cinéma pour voir un documentaire (Un jour sur terre) sur les animaux pour mon anniversaire. Et puis je me souviens aussi du trou dans la couche d’ozone, de la montée des eaux, et de toutes ces histoires qui font peur aux infos le soir. Même si on parlait de réchauffement climatique dans les années 80, c’est notre génération aujourd’hui qui doit rattraper le retard et tout faire pour éviter les pots cassés. Il faut faire sa part, tout simplement. Même avec cette sensibilité qui a toujours été là, j’ai vraiment pris conscience des dégâts et de leurs conséquences quand j’étais à l’université. Lorsque j’ai découvert le zéro déchet, et que j’ai assisté au 1er Festival Zero Waste. Que chacun de mes gestes avait une importance et que, à mon échelle, j’étais capable de changer les choses. Que je pouvais faire ma part.
E : Pourquoi rejoindre l’aventure du Gramme ? Qu’est-ce que ça peut t’apporter de plus qu’un travail dans ta branche ?
C : Parce que c’est une aventure formidable ! Ça me permet surtout de pouvoir faire quelque chose d’utile et de pouvoir changer les choses à mon échelle, tout en ayant un travail. En étant projectionniste, certes je défends le cinéma et ce métier qui est sur le déclin, mais mon engagement écologique n’est pas mis en valeur à l’heure actuelle.
C’est aussi un nouveau challenge de sortir de sa zone de confort et d’apprendre de nouvelles compétences et un nouveau métier. Ce qui est à la fois terrifiant, et très excitant !
Et maintenant au tours d’Elise :
Cécile : Racontes nous un peu ton parcours. Comment tu en es arrivé là ?
Elise : J’ai fait des études pour être photographe, je l’ai été pendant 3 ans puis j’en ai eu marre. Ce métier est passionnant mais il peut être très précaire comme beaucoup de métiers artistiques. Après ça, j’ai dû déménager et trouver un autre travail c’est là que je me suis tournée vers les magasins bio. J’ai travaillé pour diverses enseignes pendant 3 ans et c’est à ce moment que j’ai compris que j’adorais ce métier mais que j’avais besoin d’aller plus loin, en terme d’engagement écologique mais surtout j’avais besoin d’indépendance et voilà comment Le Gramme naît.
C : D’où vient cette sensibilité à l’écologie que tu as ?
E : Mes parents ont toujours été sensibles à l’écologie. Ils consomment très peu, sont dans une AMAP, sensibles à leur impact et respectueux de l’environnement donc naturellement étant adulte j’ai reproduit ce que mes parents m’ont appris, ça me semble être du bon sens.
C : Comment conçois–tu le zéro déchet ?
E : Pour moi le zéro déchet c’est une manière de reprendre le contrôle de sa consommation. D’agir pour quelque chose de concret. Depuis que je suis gamine j’entends parler du trou de la couche d’ozone, de la pollution des rivières, du plastique sans jamais pouvoir agir, juste subir. Avec le zéro déchet je sais que enfin je peux décider de consommer de manière responsable et respectueuse tout en soutenant des producteurs locaux. C’est plaisant et gratifiant.
C : Pourquoi cette volonté d’ouvrir une épicerie vrac ?
E : D’abord pour que mon métier corresponde à mes valeurs. Là j’ai véritablement besoin de faire un métier qui a du sens, autant pour moi que pour les autres. Ouvrir une épicerie c’est ouvrir un lieu convivial, lieu d’échange et renouer un lien entre les consommateurs et les producteurs. Les clients de l’épicerie sauront d’où viennent les produits qu’ils achètent, comment ils sont fait et surtout qui les fabrique. Le vrac est pour moi une évidence car l’abondance de plastique va finir par nous étouffer si l’on agit pas rapidement.
C : D’où viens le nom du Gramme ?
E : Je voulais un nom sans le terme bocal, car le vrac est souvent associé aux bocaux et énormément d’épiceries vrac on un nom avec bocal. Évoquer le poids me plaisait plus car faire ses courses en vrac c’est avant tout peser autant les contenants que les produits. Au début j’étais parti sur Kilogramme mais ça ne me plaisait pas (j’ai bien fait de changer une épicerie parisienne s’appelle comme ça) en réfléchissant le Gramme s’est imposé tout seul. Je trouve ce nom original et bien représentatif du vrac.